Roulage Michelin power days 18 Août à Lédenon

Tout est dans le titre, qui cé ti qui vient?
7 ans déjà que je n'ai pas mis les roues la-bas.   

J'aurais aimé mais ma convalescence n'est pas finalisée   

Moi si je viens il pleut, j'en fais l'expérience à chaque roulage que j'envisage.
Aujourd'hui j'avais prévu aprem aux bourbonnais, il a tellement plue que ma pelouse ressemble à un gazon anglais.

  

Rouler à Lédenon sous la pluie en pneu pluie, un très grand moment de ma vie, il y a 10 ans. Costes et Morillas en coach, soixante stagiaires à l'abri d'un déluge méditerranéen et deux couillons, mon copain Michel et moi, qui tournions, qui tournions et William et Adrien qui faisaient les chronos en s’agitant en bord de piste sous la pluie battante. Michel a fini au fond du bac à gravier du triple et moi je me suis pis.. dessus de trouille quand il s'est envolé devant mes roues.   

le vieux docteur a écrit:Rouler à Lédenon sous la pluie en pneu pluie, un très grand moment de ma vie, il y a 10 ans. Costes et Morillas en coach, soixante stagiaires à l'abri d'un déluge méditerranéen et deux couillons, mon copain Michel et moi, qui tournions, qui tournions et William et Adrien qui faisaient les chronos en s’agitant en bord de piste sous la pluie battante. Michel a fini au fond du bac à gravier du triple et moi je me suis pis.. dessus de trouille quand il s'est envolé devant mes roues.   

De super souvenirs en quelque sorte   

Lundi matin, beau temps, arrivée à 7h 30, Sylvain, mon fils, m'accompagne et roule dans les débutants puisqu'il découvre le circuit.
On s'inscrit, BMC est au grand complet, William Costes, J-François Cortinovis, Guillaume Dietrich et le plus grand de tous Mr Alex Viera (avec Adrien Morillas of course) que je n'avais pas vu depuis peut-être 5 ans. Il ne change pas, souriant, aimable, un peu chambreur, bref Viera.

On sort les motos de la remorque, on installe vite fait le Barnum pour la journée, histoire d'avoir un peu d'ombre, et premier roulage du matin. Ça fait 7 ans, mais les repères reviennent vite, seul désagrément un raccord imbécile au point de corde du virage du pont qui vous secoue au point de vous faire peur. Trois tours, drapeau rouge, on rentre, je manque la sortie que je croyais connaître par cœur, pourtant en roulant à dix à l'heure et je me fais copieusement engueulé par le commissaire de piste qui m'envoie au grand chef du circuit, un triste individu qui ne parle pas, qui hurle. Bref, je le laisse vomir sa diatribe et ses menaces et quand il a fini, j'enlève mon casque pour lui expliquer ma façon de voir les choses et là le gros tas vociférant reste comme un con en découvrant l'âge et la tronche pas contente du mec qu'il tutoie depuis 5 minutes en hurlant. "On en parle plus" dit-il, un peu mal à l'aise. Comme je suis venu pour rouler et pas pour m'emboucaner avec des petits chefs de mes deux, on en reste là.
Roulage de Sylvain, il apprend vite le bougre.
Les trois roulages du matin se passent pas mal, bien pour Sylvain, un peu sur la réserve pour moi. Le 1000 fait tout de même 180 chevaux et Lédenon est propice aux wheelings en tout genre et autres guidonnages plus ou moins sympas. Mais je me régale quand même.

L'après-midi s'annonce zen, je roule à un bon rythme, loin de mes 1'35 de référence (avec le 600, il y a 7 ans), mais pour une reprise, ça va, 1'40, ça ne casse pas des briques, mais bon, je suis là pour jouer, pas pour faire des temps même si je sens bien que je suis à, seulement 70% de mes possibilités.
Les réglages chassis et pressions des pneumatiques vont bien, la conso d'huile et désespérément constante. Sylvain améliore encore et toujours pour finir en 1'47, ce qui est remarquable pour un garçon qui découvre le circuit et qui roule avec un vieux roadster de 100 chevaux à peine.
Je prend la roue du Guillaume Dietrich dans la cuvette en fin de dernière séance, ça part fort et je me dis que je vais en profiter pour faire un chrono acceptable et pof, drapeau rouge au camion, on rentre, les deux premiers partiels étaient encourageants pour un petit 37, tant pis.
Nous nous sommes régalés, à refaire au plus vite, d'autant que les infrastructures du circuit sont devenues acceptables pour envisager d'y passer trois jours.
Les photos suivent.

Z ´êtes beau tous les deux, bravo!
Merci pour le CR, ça doit être quelque chose de rouler avec son fiston.

C'est super sympa et ça permet de partager plein de choses à demi-mot ou à pas de mot du tout.   
Par contre, du côté de la génitrice ça coince un peu.  
Ces trente dernières années elle était habituée à voir revenir le conjoint abîmé, parfois à recevoir un coup de fil de neurochirurgie où on lui annoncé que le retour en hélico s'était plutôt bien passé   
Maintenant, elle se dit qu'ils sont deux à faire les cons et que jusqu'à preuve du contraire les chiens ne font pas des chats.
On peut la comprendre, sans l'excuser toutefois    

le vieux docteur a écrit:On peut la comprendre, sans l'excuser toutefois